/fdata%2F3553262%2Favatar-blog-1136820550-tmpphpn1jZn2.jpeg){kind=avatar}
Pura Vida (COSTA RICA)
Notre tournée américaine continue dans l’hémisphère nord : Nous voici en Amérique Centrale au Costa Rica. Nous avons décidé de n’y séjourner que deux semaines pour ne pas gréver notre budget car le coût de la vie y est l’un des plus élevés d’Amérique Latine.
Fait amusant, au Costa Rica les gens ne roulent pas les « r ». Ça donne une sorte d’accent des Antilles françaises : « Hola Señow. Twes cewvezas pow favor » (Bonjour Monsieur. Trois bières s’il vous plaît).
La devise au Costa Rica c'est "Pura Vida". Non seulement on la retrouve sur les campagnes de communication de toutes sortes de produits et services mais elle est également utilisée à toutes les sauces dans les conversations. C'est leur "OK", "parfait" ou "de rien" national.
Notre première étape est la réserve nationale de Tortuguero sur la côte caribéenne pour y observer la ponte des tortues vertes. Ces tortues marines qui reviennent toujours pondre sur les plages de la même région, peuvent mesurer jusqu’à 1m40 pour les plus grandes, peser jusqu’à 150kg et vivre jusqu’à 130 ans ! Elles pondent la nuit et c’est à la lueur d’une lumière rouge pour ne pas les effrayer que nous en avons vu une en pleine action. Elle creuse un trou de 60 cm de profondeur sur la plage dans lequel elle dépose une quantité astronomique d’œufs. C’est de nuit, environ 3 mois plus tard que les petits briseront leur coquille et tenteront de se frayer un passage jusqu’à la surface. Ils se repèreront ensuite au reflet de la lune sur la mer pour se guider jusqu’à l’eau.
Après une rapide halte dans le secteur du célèbre Volcan Arenal toujours en activité, nous nous sommes ensuite dirigés vers la forêt d’altitude de Monteverde et Santa Elena, dans le centre du pays. A 1700 m, il ne fait pas aussi chaud que sur la côte, et la flore et donc différente mais toujours très exubérante dans ce pays très humide. Nous espérions voir des paresseux mais ils sont restés bien cachés. En revanche nous avons surpris une famille de coatis (une sorte de gros raton laveur), un couple et sa portée en train de descendre d’un arbre, plus loin c’est un énorme dindon perché sur une branche qui a essayé gauchement de fuir à notre arrivée, et nous avons vu de magnifiques colibris.
Nous avons également visité une plantation de café équitable et bio et nous sommes devenus incollables sur tout le processus: Depuis le bourgeonnement jusqu’à la torréfaction.
Traces de coulées de lave récentes sur les flancs du volcan Arenal
Toujours sur la trace du paresseux, nous achevons notre séjour dans la péninsule de Nicoya, sur la côte Pacifique. Mais apparemment il n’y en a pas dans cette région, notre guide de voyage nous a trahi !
Dans la réserve de Cabo Blanco nous expérimentons un taux d’humidité record que nous n’avons atteint ni en Amazonie, ni au Brésil. Cinq minutes de marche dans la forêt suffisent à nous faire dégouliner de sueur. On a l’impression de respirer de l’eau et l’on jurerait qu’il suffirait d’un point de plus au taux d’humidité ambiant pour que l’on se retrouve à nager au lieu de marcher!
Silence, ça pousse. Coûte que coûte
On a joué les Indiana Jones à plusieurs reprises. Ici, le pont a été déplacé par le courant
Du point de vue de la faune, à défaut de paresseux, nous distinguons des singes hurleurs, des singes « capuccinos », et une vipère sur laquelle on a bien failli marcher. La routine quoi… Xav qui ouvrait la marche l’a enjambée sans même la voir et Diane qui suivait, était sur le point de lui marcher sur la queue! Bon reflexe de Diane qui évite de justesse le pas de trop. La vipère de bonne taille –environ 1m40- était trop occupée pour bouger à notre arrivée : Alors qu’elle s’éloigne enfin de deux à trois mètres, nous apercevons un lézard dans sa gueule qu’elle s’emploie laborieusement à avaler. Ouf !
"Quel est le plus gros défaut de Bernard? Il est égoîste!"
NOTRE CONSEIL SI VOUS VISITEZ LE COSTA RICA: Louez une voiture!
Notre budget ne nous le permettait malheureusement pas. Les transports en commun ne sont pas aussi développés que dans les autres pays d’Amérique Latine que nous avons visités et nous avons donc été contraints de suivre les destinations touristiques ultra balisées. Nous pensons à ces villages à côté des Réserves Naturelles où l’on compte plus de touristes que d’habitants et où l’on vous parle d’emblée en anglais et en dollars.
C'est un très beau pays mais nous sommes un peu frustrés de ne pas avoir eu davantage l'opportunité de nous évader des "parcs à touri$tes" pour visiter des zones plus reculées où nous aurions pu côtoyer la population locale sous un angle forcément moins commerçant.
Et pour finir sur une note positive, un lever de soleil sur l'océan Pacifique. Pura Vida, non ?
/idata%2F3553262%2Fpatagonia%2FDSC05874x.jpg)
/idata%2F3553262%2FCambodia%2FxIMG_0588.jpg)
/idata%2F3553262%2FSGP%2FxIMG_0211.jpg)
/idata%2F3553262%2FSan-Francisco%2FxDSC01169.jpg)
